
Jeannette Weiss Gruber
Peintre-verrier née en 1934
« J'ai beaucoup admiré la lumière que mon grand-père obtenait avec trois superpositions de verre et la gravure. Contrairement à lui, amoureuse du vitrail, j'ai cherché la lumière avec mon travail de la grisaille. »
« À 11 ans, j'ai reçu une pierre de 30 kg sur la main droite… Après douze heures de train, la main a été remise de travers sur le poignet. Donc je suis une para-artiste. »

A réalisé des vitraux dans l'atelier familial d'après ses maquettes, ses cartons colorés et la peinture à la grisaille toujours à la lumière du jour. Ses créations ont été recensées par Jean Taralon :
Dès 1958, Jeannette Weiss-Gruber utilise, selon les besoins, peignes et éponges, blaireaux et pinceaux — un ensemble de techniques qu’elle mobilise notamment pour les deux baies de la chapelle Saint-Joseph de la cathédrale primatiale Saint-Jean de Lyon, achevées en 1978.
Le blanc et le bleu sont ses couleurs de prédilection dans le vitrail.
Pour anticiper l’effet in situ, elle observe ses œuvres avec des jumelles à l'envers, afin d’en imaginer la lecture à distance dans l’édifice.
Médaille de la restauration 2001 - Fondation Académie d'Architecture
« Son objectif est d'insérer ses créations dans les différents édifices en s'imprégnant du cadre architectural et de la lumière, avec une recherche d'harmonie et d'équilibre avec les autres vitraux quand ils existent, tout en évitant les pastiches. »
« Depuis ses premières créations en 1955 et jusqu'à maintenant, Jeannette Weiss Gruber a toujours, suivant l'environnement et sa propre sensibilité, été alternativement figurative, allusive ou abstraite, privilégiant son interprétation de l'insertion dans le contexte et le dialogue avec les utilisateurs. »
Son Chemin
1934
Naissance
1952
Début de carrière dans l'atelier familial
1969
Départ au Québec
1973
Retour à Paris
1980
Ouverture de l'atelier au 10 Villa d'Alésia
2001
Fermeture de l'atelier suite aux appels d'offres sur Saint-Étienne de Beauvais